BIOGRAPHIE

Hadrien Bernard, alias Anis, fait ses classes et son apprentissage du graffiti et du milieu du street-art dans les années 90, période de bouillonnement et d’émergence du mouvement. Comme tout graffeur, il peint alors dans la rue des murs, des façades, des friches. Son tag est reconnu et apparaît en 2009 sur la façade de la fondation Cartier pour l’exposition « Né dans la rue ». En 2010, son master de droit en poche et après plusieurs voyages initiatiques au Chili et en Argentine, il décide de se consacrer pleinement à la peinture et commence, sans jamais abandonner la rue, à travailler sur toile. Il développe un style qui lui est particulier, immédiatement identifiable.

En 2014, à la suite de l’exposition « 10 ans de peinture en lieux oubliés » à Confluences, il est invité au colloque de l’Institut National d’Histoire de l’Art, sur la thématique de la beauté des ruines : « les envers de l’obsolète, reformulations et réappropriations des paysages post-industriels ».

En 2016, il crée l’événement La Réserve Malakoff où il regroupe une cinquantaine d’artistes autour du partage, de l’amour et du vivant. L’exposition est un succès incontestable, reconnue unanimement tant par les critiques que par le public nombreux, et a même été qualifiée de « meilleure exposition street-art de l’année » par l’ensemble de la presse et notamment par Télérama.

En 2017, lui vient l’idée d’un concept d’exposition dans un escargot géant dans lequel pourraient se mélanger des installations : La Forêt Escargot. Nous vivons tous sur le même territoire, la même planète. Il existe une connivence entre notre maison et notre environnement, à l’image de la rue et de la nature qui nous entourent.

Nous pouvons interagir et partager équitablement ces deux plans pour que tout devienne harmonieux, et sortir de notre pré carré individuel comme un tableau dans un appartement qui devient une peinture de rue à la vue de tous